Jaco le Grand - Tome 1
Désolé pour les français, c'est du belge ^^
ATTENTION : toute ressemblance avec des personnes ou des évènements ayant réellement existés ne serait que purement voulue. Merci de votre compréhension.
Il était une fois, dans le royaume de Belgique, en 62 après JC, un homme dont tout le monde parlait.
Tout commença bien des années auparavant, lorsque déjà tout petit Jaco
s’intéressa à la vie de la communauté. Ho, bien sûr, à son échelle ! A
peine su-t-il parler, que déjà il demandait à sa chère mère qui étaient
ces hommes qu’il voyait tout le temps à la télévision. Toujours bien
habillés. Toujours une réponse à donner à chaque question, même à
celles qu’on ne leur posait pas. Tous faisant preuve de signes
extérieurs de savoir bien manger.
Déjà alors, sa mère comprit que la voie du petit Jaco était toute tracée.
Arrivé à l’école, c’est donc tout naturellement que Jaco se présenta comme délégué de classe. Années après années, il défendit ses petits camarades avec une ardeur sans failles ! Mais déjà à l’époque, il montra les prémisses de ce qui allait causer sa perte, bien des années plus tard.
Alors qu’il était arrivé en 6ème primaire, au nom des élèves avec qui
il était en classe, il participa à l’organisation du voyage scolaire de
fin d’année. Une fois les détails principaux réglés, il restait un
point à l’ordre du jour : la compagnie de cars qui sera choisie pour
voyager jusqu’en Suisse. C’est à ce moment que Jaco glissa discrètement
dans la conversation le nom de "Van CarPel", la société d’autocars
dirigée par son père, et qui au final fut choisie.
C’est en Suisse que Jaco découvrira les joies du bon vin.
Au terme de ses secondaires, le petit Jacques dû faire un choix quant à
ses études. S’il avait appris entre temps que ces hommes grassouillets
qu’il admirait tant portaient le doux sobriquet d’« hommes politiques
», il avait malgré tout décidé d’attendre un peu avant de poursuivre
cette voie. Il entama plutôt des études d’instituteur, et devant son
admiration sans borne pour la Suisse et le Luxembourg, il choisi de
devenir professeur de géographie.
Intrigué par la terre qui, comme la plupart de ceux qu’il admirait,
était aplatie aux pôles, et élargie à l’équateur, il réussi avec brio
(comment ça « avec qui ? » ?!?) ses études.
Mais ses premières amours le rappelleront vite à l’ordre.
Au détour d’une rue, il rencontra Jean Claude Carolo, sur son arbre perché.
« Ho monsieur, que vous me semblez beau. Sans mentir, si votre plumage
ressemble à votre carnet de relations, vous êtes le phénix des hôtes de
ces bois du Casier ! », dit Jaco au grand JC.
Jean Claude décida alors de prendre Jaco sous son aile, et c’est ainsi qu’il accompli enfin sa destinée : celle de s’occuper de la vie de la cité. Les deux hommes s’en allèrent clopin-clopant, entonnant joyeusement la chanson bien connue : « J’ai de maintes cités, convoité les merveilles. Leurs palais tant vantés, aux splendeurs sans pareilles. De ces beaux monuments, construisant la structure. J’ai empoché l’argent, et jamais ils ne le surent. ».
Très vite, Jaco prit lui aussi la forme de ses compères, et fit donc en sorte de coller le mieux possible avec une règle fondamentale de la politique : au plus de peau il te pendra, au plus de félicitations tu auras.
Bien des années plus tard, Jaco fit la rencontre de Butterfly Effect.
Il était maigre et distingué, Jaco ne l’aima pas. Et quand B.E. gravi
les échelons du PS, le Parti Séditieux, cela rendit Jaco terriblement
jaloux.
Mais de son côté, Jacques se débrouillait bien. Son ami JC l’ayant
délaissé pour des instances supérieures, il géra seul les affaires de
la cité du charbon, et reproduisit un schéma qu’il commençait à
connaître par cœur, celle du « deux tiens dans ta poche, valent mieux
que un tu l’auras légalement ». Après tout, il fallait bien qu’il
mange, le pauvre.
Tout se passait pour le mieux, et Jaco était heureux.
Jusqu’à ce qu’un jour, Olivier Poujastel, sur son fier destrier, mis pied à terre sur le territoire de Jacques.
« Cette ville n’est pas assez grande pour nous deux, cow-boy... enfin nous trois... ouais, j’ai Salvi avec moi... mais t’inquiètes donc pas, elle va plus tarder à nous laisser un vieux tout moche à sa place... ».
Une bataille rude s’en suivi, et la fougue du jeune Olivier eut raison de Jaco, qui fila presque aussitôt à Jamioul, dans un bâtiment que d’aucuns projettent de rebaptiser « Collège des bourgmestres et échevins – Bis ».
JC, qui lui avait tout appris, commença à paniquer... en un mot ! En deux, ça fait longtemps que... enfin soit, je m’égare.
Jusque là, personne n’avait pu établir de quelconques relations
frauduleuses entre lui et Jaco, mais cela ne voulait pas dire que ce
jour n’arriverait pas bientôt, et il était terrorisé par l’idée de
devoir un jour lui aussi faire très attention à sa savonnette.
Malheureusement, le tome 1 s’arrête ici, et il faudra encore patienter quelques temps avant que ne sorte un tome 2 très attendu, celui où seront enfin résolus de nombreux mystères.
A bientôt, donc, pour de nouvelles aventures !